Me revoilà, j'ai eu de la visite et c'était le bonheur ! Si Yale est formidable pour travailler, il me manquait un peu de vie sociale. En si bonne compagnie, nous en profitons pour faire un tour de piste à l'américaine. C'est parti pour le Grand Nord. Première étape Boston où se trouve le MIT et l'ennemie jurée de Yale : Harvard.
Au MIT on découvre des laboratoires étonnants, pleins de robots qui parlent, qui courent ou de curieux d'animaux :
En route pour le Canada, nous nous rendons compte que ce qui semblait être un saut de puce sur la carte est en fait un immense voyage. C'est grand l'Amérique ! Surtout dans le Vermont ; c'est très beau, mais il n'y a rien. Nous roulons pendant des miles et des miles sans croiser âme qui vive. Nous traversons toute la nouvelle Angleterre (Massachussets, New Hampshire, Vermont). C'est curieux de traverser des villes baptisées Winchester, Salisbury, Plymouth, Manchester, Newberry, qui n'ont d'anglais que le nom.
Le Canada est un pays rigolo pour les francophones du vieux monde. Les Canadiens ont la manie de tout traduire en français. C'est un curieux mélange d'anglicismes incompréhensibles si l'on ne retraduit pas en anglais. Les autochtones boivent des "breuvages" ; quand on dit merci, on nous répond "bienvenue" et on ne s'arrête pas aux stops mais aux "arrêts". La journée se divise en matin, "avant-midi" et après-midi. L'avant-midi est une étrange notion, qui signifie de 11 heures à 13 heures la semaine et un peu plus tard la "fin de semaine". Une fois que "l'avant-midi" est passé, on va faire du "magazinage" et non pas du vulgaire shopping !
Montréal est sans doute la seule ville qui peut se permettre le luxe d'avoir un "Ice-Bar" en plein air. Aucun risque de voir disparaître l'ameublement avant le mois de mai sous ces latitudes !
Nous repartons pour le "sud". Il a beaucoup neigé et les routes canadiennes font pâle figure à côté du luxe routier américain. La neige n'est pas déblayée, ça me rappelle mon enfance sous les montagnes de neige de la Chaux-de-Fonds.
A part quelques glissades et l'aide de deux bûcherons qui nous sortent d'une ornière sur un parking (no comment !), nous arrivons sains et saufs.
Le week-end suivant - finalement - New York ! C'est bien d'y retourner après toutes ces années et de découvrir que même si tout a beaucoup changé, New York spirit is still alive!
A part quelques glissades et l'aide de deux bûcherons qui nous sortent d'une ornière sur un parking (no comment !), nous arrivons sains et saufs.
Le week-end suivant - finalement - New York ! C'est bien d'y retourner après toutes ces années et de découvrir que même si tout a beaucoup changé, New York spirit is still alive!
Il y a des gens, tout plein, partout, tout le temps ! ça fait du bien après les étendues du Grand Nord et le désert humain de New Haven, où il est difficile de trouver un être vivant dehors après 18 heures. Ici nous faisons du vrai "shopping" (en français dans le texte) sur Broadway et nous mangeons tellement bien ! Les New-Yorkais se plaignent que tout est tellement vieux ici ! Etonnant pour nous qui arrivons de Rome... Même si le métro tombe en morceaux, vieux me semble un qualificatif pour le moins emphatique !
Dernière escapade à Newport (Rhode Island le bien-nommé Ocean State), où se trouve The Breakers, l'incroyable demeure des Vanderbilt, une des plus grosses fortunes de l'Amérique au tournant du XXe siècle. La maison est un pot-pourri typique du mauvais goût des nouveaux riches, mêlant le néo-classicisme au faux Baroque et Renaissance ; les proportions sont fausses, les styles sont caricaturaux. Notre guide aussi, qui ne fait pas très bien la différence entre la France et l'Italie (c'est loin) ou entre la Renaissance et le Baroque (c'est vieux). Le rapport que la plupart des Américains entretiennent à l'histoire est suprenant.

Which city impressed you when crossing the city?
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